Chirurgie classique des hémorroïdes

Hemorroidectomie classique en Tunisie : chirurgie des hémorroïdes qualité à prix compétitifs

Hemorroidectomie classique Tunisie



Hemorroidectomie classique en Tunisie à prix compétitifs. Chirurgie des hémorroïdes de qualité.

Qu'est-ce qu'une hemorroïdectomie classique ?

Hemorroidectomie classique en Tunisie prix tarif pas cherL'hemorroidectomie classique est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer toutes les hémorroïdes. Cette technique est également appelée technique de Milligan et Morgan. Elle est considérée comme la méthode la plus radicale pour traiter les hémorroïdes. L'hemorroidectomie classique consiste à retirer la peau et la muqueuse distendues en même temps que le peloton vasculaire élargi, à la partie supérieure de l'anus.

Pourquoi peut-on avoir besoin ?

Lorsque les traitements médicaux et instrumentaux échouent ou que les hémorroïdes sont trop volumineuses et constamment extériorisées, les patients souffrant de maladie hémorroïdaire interne ou externe peuvent nécessiter une hemorroïdectomie.

Comment se déroule ?

L'hemorroidectomie Classique consiste à enlever la peau et la muqueuse distendues en même temps que le peloton vasculaire élargi, à la partie toute haute du canal anal, à l'origine de ces vaisseaux. Trois excisions de la sorte sont nécessaires. Des "ponts" de peau et de muqueuse sont conservés, intacts, entre les excisions. S'ils recouvrent des veines intermédiaires aux trois pelotons, elles sont excisées ("retirées"). Ces plaies ne sont pas recousues, mais laissées ouvertes. Ce pour éviter qu'une suture étanche ne se complique d'infection (présence des matières fécales) et pour ne pas rétrécir l'anus.
Parfois, les hémorroïdes sont tellement volumineuses et surtout circonférentielles, qu'il est impossible de les enlever en totalité sans risquer de créer une sténose. La majeure partie est alors retirée lors de l'opération et on juge, 3 à 4 mois après, si une nécessité éventuelle d'une intervention complémentaire.
L'opération dure de 20 à 40 minutes, ne fait perdre que quelques millilitres de sang. Elle a nécessité une anesthésie générale ou une péridurale.

Quels sont les suites opératoires ?

Les suites opératoires de l'hemorroidectomie sont marquées par la cicatrisation des trois plaies. Des soins locaux sont nécessaires jusqu'a cicatrisation complète de la peau (environ 15 jours), celle de la muqueuse pouvant être plus longue (20 à 30 jours), exceptionnellement retardée, surtout en cas de fissure associée, jusqu'à 60 jours. Bien entendu, les conséquences ressenties vont diminuant au fur et à mesure que la cicatrisation progresse.
Schématiquement cette période est marquée par quatre sortes de troubles:
 La douleur. C'est elle qui a fait la mauvaise réputation de cette chirurgie. En fait, dans notre pratique, et du fait de modifications techniques apportées pour cela, elle est moindre qu'on ne le dit généralement. Les premières heures sont "couvertes" par l'injection d'un anesthésique local réalisée en fin d'intervention. Le relais est pris la première nuit par des injections de morphiniques. Par la suite les médicaments sont délivrés selon les cas, la douleur étant variable d'un opération à l'autre. En gros des antalgiques sont nécessaires de 7 à 15 jours.
 Des pertes sanguines. Elles sont minimes, normales tant que tout n'est pas cicatrisé.
 Un suintement des plaies, également normal, nécessitant de garnir son slip.
 Une incontinence aux gaz, normale aussi et disparaissant avec la cicatrisation.

Quels sont les risques et complications ?

Les complications sont peu fréquentes. Une hémorragie peut survenir dans les premières heures, lâchage d'un noeud, ou plutôt d'une coagulation au bistouri électrique. Elle nécessite un geste chirurgical d'urgence, simple. Elle peut être retardée, jusqu'au 10e jour par chute d'une escarre de cicatrisation. Si elle est abondante, il faut consulter immédiatement aux urgences pour juger de la nécessité ou non d'un geste chirurgical. Ces hémorragies franches n'affectent pas plus de 5% des opérés, 2 à 3% justifiant un geste chirurgical. Les infections des zones opérées sont très rares, d'autant que nous les prévenons par une antibiothérapie systématique faite pendant l'opération et poursuivie 48 heures.
La sténose (rétrécissement) de l'anus survient, si l'on n'y prend garde dans 5% des cas au moins. Elle n'arrive jamais, dans notre expérience, si les soins post-opératoires sont bien faits. Cette sténose est très gênante et difficile à traiter. Il faut donc la prévenir. Pour cela, il vous est demandé de faire vous-même, chaque jour, un toucher rectal en introduisant l'index, recouvert d'un doigtier vaseliné, dans l'anus, à fond. Et ce à partir du 7e jour après l'opération et jusqu'à la consultation post-opératoire (entre le 15 et 21e jour). Si vous n'arrivez pas à faire ce toucher, parce qu'il est trop douloureux, même en prenant votre temps, il faut reprendre tout de suite contact avec le Service. Le remède consiste à faire ce toucher sous anesthésie générale, en dilatant bien l'anus, ce qui règle le problème.

Conclusion

Même si l'hemorroidectomie classique reste une intervention douloureuse aux suites longues, il faut savoir que si cette opération se justifie, tous les autres traitements ayant échoués (rappelons que seuls 10% des malades souffrant de leurs hémorroïdes seront finalement opérés), le taux de satisfaction des opérés est très élevé, proche de 90%.

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